SEO : Un site page unique ou à plusieurs pages ?

Nous sommes souvent sollicités par de futurs chefs d’entreprises, autoentrepreneurs et autres start-upers qui lancent leurs activités et se mettent donc à faire un site internet. Aujourd’hui, on trouve de tout sur le web, et notamment dans les templates – les modèles – de sites, mais tous ne sont pas efficaces pour le référencement naturel.

Les sites One Page – toute l’information est sur une page unique, sont devenus à la mode. C’est joli, c’est sympa pour la navigation, et cela fait moderne. Donc de nombreux entrepreneurs achètent ce modèle de site. Ils se rendent compte souvent après coups, que ce n’était pas le meilleur choix. Et voilà pourquoi :

  • Créer des liens sur la même page unique peut être problématique et apparaitre comme non naturel avec le temps.
  • Des pages différentes permettent de créer des liens sur plusieurs termes qui vont être pertinents par rapport au contenu de la page.
    Vous contextualiserez votre site internet dans un univers, ce qui lui permettra de « sortir » encore mieux en référencement naturel par rapport aux requêtes qui sont faites.
  • Et ne pas oublier un espace « blog », qui vous permettra de créer du contenu neuf, régulier, et pertinent pour votre domaine d’activité, que vous pourrez partager à loisirs…

La morale : les sites one page sont à bannir pour le référencement naturel.

Google aide les avocats et banque d’images à s’enrichir

Si vous avez un site internet, ou un blog, et que vous avez été peu précautionneux dans l’utilisation de photos, que vous pensiez libre de droit, vous avez sans doute reçu une lettre d’un cabinet d’avocat dont le seul objectif est de vous soutirer le maximum de sous pour lui et l’ayant droit (souvent une société de banque d’image). Car les images libres de droit ne courent pas les rues.

D’ailleurs, certaines banques d’images mettent des images sans « watermark », ces traces visibles et intégrées également dans la description de l’image sur le net dans l’espoir qu’un pigeon les télécharge, se fasse prendre par le robot de la banque d’image en question puis se fasse délester de quelques sous pour usage abusif de l’image. C’est beau le net…. Maintenant Google vient de passer à l’étape d’après, en enlevant automatiquement toutes ces watermarks… En effet, retirer la protection du droit d’auteur et republier une photographie sans crédit ? Facile pour Google. Une des équipes de R&D de Google a présenté un projet, lors d’une conférence à Hawaï, d’intelligence artificielle. Il s’agit de ce que l’on appelle la vision par ordinateur, ce domaine consiste à permettre aux ordinateurs d’analyser, traiter et comprendre une ou plusieurs images. Dans le cas précis de Google, il s’agit d’analyser les watermarks rajoutés sur les photographies, de les enlever et de pouvoir recréer l’image derrière. Bien évidemment, Google ne livre pas ses secrets mais revient sur cette annonce dans un post sur un des blogs du groupe. Les Googlers expliquent ainsi que leur algorithme fonctionne sans intervention humaine, il détecte automatiquement le watermark et l’efface. Ils ont surtout mis en évidence une faille de sécurité. Pour résoudre ce problème et créer des protections du droit d’auteur plus fortes pour les images sur le Web, Google suggère d’ajouter des éléments aléatoires. Cependant, vous ne pouvez pas simplement modifier l’emplacement du watermark, ou apporter des modifications à son opacité. Selon l’équipe en charge de ce projet, vous devez apporter des modifications qui laisseront des artefacts visibles après le processus de suppression. Cela inclut l’ajout de « perturbations géométriques aléatoires » – déformant efficacement le texte et les logos utilisés.

En tant qu’utilisateur d’images, préparez-vous à vous faire avoir, et à recevoir un courrier d’avocat pour quelques sous…. Siouplait.