Faut-il avoir peur des modifications d’algorithme de Google ?

Après Penguin, Panda et bien d’autres animaux, les SEO sont familiers des changements d’algorithme de Google et des moteurs de recherche en général. Mais faut-il en avoir peur ? La réponse : oui et non, en fonction de la qualité de travail de votre SEO.

Oui : vous faites du gros SEO black hat, bien dégueu pour essayer de ranker rapidement. La probabilité de vous faire prendre est grande.

Non : vous respecter le principe de la sagesse de la foule en ne travaillant que sur l’augmentation « rationnelle » de backlinks.

Avec plus de 15 ans d’expérience, nous en avons vu passé des changements d’algorithme, mais nous sommes toujours passé à travers. C’est la qualité du travail bien fait, même si l’on fait du black hat, il faut respecter le principe général de ranking de Google.

Google analyse le « Comment… »

Vous vous posez des questions ? C’est bien normal. Et Google essaie de répondre à (toutes) vos questions, pour une raison simple : vous resterez sur Google. Plus besoin d’aller sur un autre site pour répondre à vos questions ou pour en savoir plus, puisque Google vous donnera la réponse directement.

Mais comment fait Google pour répondre à vos questions ? En les analysants. En effet, Google compile toutes les données de questionnements afin de les analyser et d’y répondre de manière pertinente. Google va même jusqu’à créer un mini site internet spécialisé pour répondre à votre question spécifique. Par exemple : Comment réparer un toilette – en langue anglaise (how to fix a toilet). Ce site de démonstration est très bien fait et reprend beaucoup d’autres données analysées, juste pour vous démontrer la puissance de l’analyse des données. (http://how-to-fix-a-toilet.com/)

D’ailleurs, si vous souhaitez compiler ces données, vous les trouverez sur Google trends (http://googletrends.github.io/data/)

A noter : les demandes de questionnement avec « comment » ont augmenté de 140% depuis 2004. Cela en fait des données à analyser… Et beaucoup de réponses à vous donner.

SEO : Un site page unique ou à plusieurs pages ?

Nous sommes souvent sollicités par de futurs chefs d’entreprises, autoentrepreneurs et autres start-upers qui lancent leurs activités et se mettent donc à faire un site internet. Aujourd’hui, on trouve de tout sur le web, et notamment dans les templates – les modèles – de sites, mais tous ne sont pas efficaces pour le référencement naturel.

Les sites One Page – toute l’information est sur une page unique, sont devenus à la mode. C’est joli, c’est sympa pour la navigation, et cela fait moderne. Donc de nombreux entrepreneurs achètent ce modèle de site. Ils se rendent compte souvent après coups, que ce n’était pas le meilleur choix. Et voilà pourquoi :

  • Créer des liens sur la même page unique peut être problématique et apparaitre comme non naturel avec le temps.
  • Des pages différentes permettent de créer des liens sur plusieurs termes qui vont être pertinents par rapport au contenu de la page.
    Vous contextualiserez votre site internet dans un univers, ce qui lui permettra de « sortir » encore mieux en référencement naturel par rapport aux requêtes qui sont faites.
  • Et ne pas oublier un espace « blog », qui vous permettra de créer du contenu neuf, régulier, et pertinent pour votre domaine d’activité, que vous pourrez partager à loisirs…

La morale : les sites one page sont à bannir pour le référencement naturel.

Google aide les avocats et banque d’images à s’enrichir

Si vous avez un site internet, ou un blog, et que vous avez été peu précautionneux dans l’utilisation de photos, que vous pensiez libre de droit, vous avez sans doute reçu une lettre d’un cabinet d’avocat dont le seul objectif est de vous soutirer le maximum de sous pour lui et l’ayant droit (souvent une société de banque d’image). Car les images libres de droit ne courent pas les rues.

D’ailleurs, certaines banques d’images mettent des images sans « watermark », ces traces visibles et intégrées également dans la description de l’image sur le net dans l’espoir qu’un pigeon les télécharge, se fasse prendre par le robot de la banque d’image en question puis se fasse délester de quelques sous pour usage abusif de l’image. C’est beau le net…. Maintenant Google vient de passer à l’étape d’après, en enlevant automatiquement toutes ces watermarks… En effet, retirer la protection du droit d’auteur et republier une photographie sans crédit ? Facile pour Google. Une des équipes de R&D de Google a présenté un projet, lors d’une conférence à Hawaï, d’intelligence artificielle. Il s’agit de ce que l’on appelle la vision par ordinateur, ce domaine consiste à permettre aux ordinateurs d’analyser, traiter et comprendre une ou plusieurs images. Dans le cas précis de Google, il s’agit d’analyser les watermarks rajoutés sur les photographies, de les enlever et de pouvoir recréer l’image derrière. Bien évidemment, Google ne livre pas ses secrets mais revient sur cette annonce dans un post sur un des blogs du groupe. Les Googlers expliquent ainsi que leur algorithme fonctionne sans intervention humaine, il détecte automatiquement le watermark et l’efface. Ils ont surtout mis en évidence une faille de sécurité. Pour résoudre ce problème et créer des protections du droit d’auteur plus fortes pour les images sur le Web, Google suggère d’ajouter des éléments aléatoires. Cependant, vous ne pouvez pas simplement modifier l’emplacement du watermark, ou apporter des modifications à son opacité. Selon l’équipe en charge de ce projet, vous devez apporter des modifications qui laisseront des artefacts visibles après le processus de suppression. Cela inclut l’ajout de « perturbations géométriques aléatoires » – déformant efficacement le texte et les logos utilisés.

En tant qu’utilisateur d’images, préparez-vous à vous faire avoir, et à recevoir un courrier d’avocat pour quelques sous…. Siouplait.

Un tatouage pour The Hoth

L’appelant «une façon créative de financer votre budget de référencement», la société de référencement The Hoth a demandé à ses clients de se faire tatouer une mascotte monstrueuse dans son concours Hoth Tattoo. En échange de 3000 $ dans les «Crédits Hoth» qui peuvent être utilisés pour des services pour «faire un impact massif sur votre référencement» et 2500 $ en espèces pour le premier prix, la société de référencement a demandé aux consommateurs d’obtenir des tatouages qui incluent un monstre de Hoth d’au moins un Pouce de taille qui mentionne « The Hoth ».
La société a mis en place un lien de téléchargement avec des modèles pour le tatoueur. The Hoth a aussi offert de rembourser le tatouage. Après avoir recherché à l’origine 15 participants, le Hoth a élargi le champ à 32 et, jusqu’au 30 juin, a invité les clients de Hoth à choisir leurs tatouage favoris dans une compétition de style bracket. Le gagnant de la 1ère place recevra 2500 $, tandis que 2e et 3e recevront 1000 $ et 500 $, respectivement. La société de référencement a déclaré que son nom est un acronyme de Hittem ‘Over The Head et son Hoth Monster est un symbole qui illustre sa mission de « te frapper avec émotion ».
Beau coup de pub !

Mise à jour de l’algo de Google depuis le 25 juin

Google semble avoir déployé une grande mise à jour de l’algorithme de recherche à partir du dimanche 25 juin. John Mueller de Google a déclaré: « Nous faisons des mises à jour tout le temps », lorsqu’on lui a demandé spécifiquement la spéculation autour d’une mise à jour Google. À mon avis, il y a eu une mise à jour d’algorithme sur les classements de recherche de Google au cours des derniers jours qui se déroule encore.

Google techniquement ne l’a pas confirmé, en dehors de la réponse typique de John Mueller à toute question concernant une mise à jour d’algorithme. Mais en fonction du bavardage de l’industrie que j’ai suivi de près et des outils automatisés de suivi de Mozcast, SERPMetrics, Algoroo, Advanced Web Rankings, Accuranker, RankRanger et SEMRush, entre autres outils, il semble qu’il y ait eu une véritable mise à jour de l’algorithme Google.

Encore une fois, l’équipe de RP de Google n’a pas officiellement confirmé cela en dehors du tweet de John Mueller.

Le Canada ordonne Google de désindexer un site et la porte ouverte sur la censure

La Cour suprême du Canada a ordonné à Google de désindéxer un site de commerce électronique à l’échelle mondiale. Cela crée un précédent désastreux qui ouvre la porte à d’autres gouvernements (et des parties privées) à travers le monde pour tenter de contrôler ou de censurer les résultats de recherche de Google. L’affaire était Google Inc. v. Equustek Solutions. Le demandeur, une petite entreprise de technologie en Colombie-Britannique, a poursuivi son ancien distributeur, qui revendait des versions contrefaites de ses produits en ligne. Une première injonction contre le défendeur n’a pas empêché le comportement. La présente affaire contre Google a été portée en appel, et la Cour suprême a accordé une injonction mondiale contre Google:

La Cour suprême du Canada a convenu avec la décision de la juridiction inférieure que le simple blocage ou la désindexation du site contrefacteur sur Google.ca n’appliquerait pas suffisamment l’injonction et justifiait ainsi l’interdiction globale contre l’entreprise. En pratique, le raisonnement de la cour peut être exact – semblable à la logique du régulateur de la vie privée française en ce qui concerne l’application du «droit à être oublié» à l’échelle mondiale. Cependant, c’est une mauvaise décision et établit un précédent terrible. Les entreprises et les gouvernements mécontents de la façon dont ils sont représentés dans les résultats de recherche pourraient chercher, à titre préventif ou quasi juridique, non seulement à censurer Google à l’échelle nationale, mais aussi à l’échelle internationale.

Des gouvernements comme l’Iran, le Pakistan, l’Arabie saoudite, la Russie ou la Chine pourraient adopter des lois exigeant l’élimination de contenu critique ou offensant qui est politiquement désagréable ou désagréable. Par exemple, la Chine pourrait chercher à censurer globalement les discussions politiques sur le Tibet ou le Dalai Lama. La Russie pourrait demander à Google de supprimer le contenu du piratage de l’élection de l’élection de la Russie ou de critique de Poutine, déstabilisant le régime. L’Arabie saoudite ou le Pakistan pourraient chercher à éliminer globalement le contenu critique de l’islam ou le Prophète Muhammad. Cela semble improbable ? Pourtant, c’est ce que la décision canadienne ouvre à la porte. En effet, les lois censurant Internet sous la juridiction d’un pays pourraient être étendues à l’échelle internationale en utilisant la logique du tribunal canadien: l’objectif prévu ne peut pas être atteint sans une application globale.

En fin de compte, le recours de Google serait de sortir complètement du pays.

Un nouveau site pour l’Agence SEO

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